Cher JP,
 
   Mercredi dernier (le 17 octobre), nous nous sommes intéressés au prêche de Jean  préparant la venue du Messie ainsi qu' aux tentations de Jésus (Luc 3,1 à 4,15).
Voici un petit résumé de ce que vous avez peut-être loupé.
 
    Le Père de Sinety nous a rappelé que le désert était certes un lieu de l'absence, du silence mais aussi un lieu de rencontre avec Dieu. 
   Jésus surgit dans un monde de perversion, d'oppression, d'amour de l'argent, bref dans un monde qui attend la délivrance.
    Face à la question "qui viendra nous sauver dans ces jours d'attente?", surgit la parole de Dieu dans le désert. Par sa présence, étonnante, dans ce désert, la foule souhaite éviter la colère de Dieu. Elle pense que Dieu viendra alors aplanir tout obstacle. Or, Jean insiste sur la nécessité du repentir de manière brutale tout en reconnaissant à cette foule une démarche de foi. En effet, si le peuple est là c'est parce qu'il croit que Dieu vient vers lui et cette foi a été mise dans les coeurs par Dieu. Alors, à cette interrogation de la foule sur ce qu'elle doit faire pour se repentir, Jean mentionne les actions de partage.
 
    Ainsi, une fois que le peuple est prêt et baptisé, il est disponible pour reconnaître Jésus.
    Tout d'abord, le baptême du Christ est alors relaté avec pudeur afin que nous puissions nous concentrer sur la manifestation divine. Jésus est rempli de l'Esprit Saint, toujours en communion avec son Père. Il fait le lien, par sa prière, entre Dieu et son peuple.
    Ensuite, lors de l'énumération des ancêtres du Christ, Luc part de Jésus dans sa chair pour remonter à l'ascendance la plus primitive et la plus certaine : Adam et Dieu. Jésus vient accomplir et totalement et définitivement cette attente messianique du peuple.
   Enfin, le cheminement des tentations fait écho au cheminement du peuple d'Israel dans son histoire. C'est également un condensé de ce que Jésus va revivre avec ses détracteurs dans les trois années qui vont suivre.
Satan cherche à jeter le doute sur Dieu, à le tenter, à le contraindre à faire des miracles pour prouver qu'il est Dieu. Satan tente de dénaturer le divin dans sa dimension de prophète , de roi et de prêtre. Mais il n'y parvient pas car le mensonge ne peut engloutir la vérité. Jésus se refuse à démontrer qu'il incarne ces trois figures, il met sa confiance dans son Père.
     
    Mercredi prochain,  le 24 octobre, nous poursuivrons notre lecture de l'Evangile selon Saint Luc avec l'appel des premiers disciples et les débuts de Jésus auprès des pharisiens (Luc 3 à 4,15).
    A mercredi donc dans l'Eglise à 20h30.
 
Hélène
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